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mathusa
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Inscrit le: 01 Nov 2009
Messages: 19 113
Localisation: Marseille France

MessagePosté le: Ven 25 Sep - 12:30 (2015) Répondre en citantRevenir en haut

 
 
Le Paradis 
 

 
 
Les chrétiens du XXIe  siècle ont souvent du mal à comprendre ce terme. Il s’agit pourtant d’un concept théologique très important puisqu’il désigne la promesse de salut.  
 

 
 
Le mot paradis (du grec paradeisos, provenant du persan pardèz qui signifie « jardin clos ») n’apparaît que trois fois dans la Bible. Dans l’évangile de Luc : sur la croix, Jésus promet au bon larron d’entrer aujourd’hui avec lui « dans le Paradis » (Lc 23,43). Dans la lettre aux Corinthiens : saint Paul se décrit comme ayant été enlevé « jusqu’au paradis » où il entendit des paroles ineffables (2 Co 12,4). Dans l’Apocalypse : il est promis, à celui qui combat pour le Christ, qu’il mangera de l’arbre de vie placé « dans le Paradis de Dieu » (Ap 2,7). 

Contrairement à ce que l’on pense, la Genèse n’emploie pas le mot de paradis pour décrire le « jardin en Éden, planté à l’orient » (Gn 2,8) dans lequel vivaient Adam et Ève avant d’en être chassé par Dieu (Gn 3,24). De même, c’est une « terre qui ruisselle de lait et de miel » (Ex 3,8) que Moïse promet aux Hébreux quittant l’Égypte, expression qui sera reprise par les prophètes de l’exil à Babylone pour faire espérer le retour en terre promise. Quant au Christ, pour désigner la vie auprès de Dieu il parle du« royaume des cieux ».
En fait, ce sont les Pères de l’Église (IIe -VIIIe  siècles) qui, reprenant la symétrie paulinienne entre Adam et Jésus, ont identifié le jardin d’Éden au paradis terrestre : de même que le premier homme a fait sortir l’humanité du paradis, le Christ l’y fera revenir. Mais à propos de l’attente des âmes avant la résurrection de toute l’humanité, à la fin des temps, les Pères de l’Église parlaient du Shéol ou de l’Hadès.
 
Si toutes les mythologies et religions païennes considèrent le temps comme un cycle, en vue d’un retour vers le paradis perdu, le christianisme – à la suite du judaïsme – envisage, lui, un temps linéaire. « Dans l’eschatologie chrétienne, la fin des temps ne consiste pas à revenir à l’Éden des origines mais à se réconcilier avec Dieu », explique Guilhen Antier (2), pasteur de l’Église réformée à Dijon. D’ailleurs, se détournant de l’imaginaire du jardin pour évoquer la fin des temps, l’Apocalypse opte pour celui de la ville, avec la « Jérusalem céleste »

POURQUOI AFFIRMER SON EXISTENCE ?

La notion de paradis reste essentielle en théologie, même si on préfère souvent parler du ciel. « Vivre au ciel, c’est être avec le Christ », rappelle leCatéchisme de l’Église catholique (n° 1027) en s’appuyant sur l’évangile :« la vie éternelle c’est de connaître Jésus-Christ » (Jn 17, 3). « Le paradis, ou vision béatifique, est une participation intime à la vue que le Fils a du Père au sein de la Trinité », disait le cardinal Henri de Lubac. Et le théologien suisse Hans Urs von Balthasar n’écrivait pas autre chose en considérant que « Dieu est la réalité eschatologique de la créature : quand il est trouvé il est le Ciel ; quand il est perdu, il est l’enfer ; quand il met à l’épreuve, il est le jugement ; quand il purifie, il est le purgatoire ». 
Or cette vie éternelle dans la gloire du Christ n’est pas assurée à tous. Contrairement à ce que chantait Michel Polnareff, il n’y a aucune certitude qu’« on ira tous au paradis » ! Il faut donc tenir à la fois que Dieu veut que tout le monde aille au ciel, mais qu’on ne peut être sûr que tout le monde y aille. Pour un chrétien, affirmer l’existence du paradis, c’est donc rappeler le sérieux des choix qu’il pose au cours de sa vie terrestre, sans pour autant se sentir écrasé par sa responsabilité puisqu’il sait que la grâce de Dieu peut tout. « Celui qui vit dans la foi, résume Guilhen Antier, n’est plus déterminé par le passé ni angoissé par l’avenir. » 
 


Dernière édition par mathusa le Ven 25 Sep - 13:35 (2015); édité 1 fois
mathusa
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MessagePosté le: Ven 25 Sep - 12:34 (2015) Répondre en citantRevenir en haut

Jésus parle du paradis en termes simples. En fait, il définit cet état tout comme un passage obligé qui fait suite à la résurrection. Il définit le chemin que tout nouvel être va entreprendre pour justement affirmer et confirmer la résurrection. Au supplicié crucifié en même temps que lui et qui lui demande de l'accompagner, il affirme : « Par ta foi tu seras avec moi au Paradis. » ce qui peut se poursuivre par : Et tu ressusciteras tout comme moi ;)


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